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Le ciel va nous tomber sur la tête ! S’exclamaient nos ancêtres les gaulois

Le 20 octobre 2016

 

Il est bien loin le temps de quelques-unes de nos lectures favorites Astérix, et Obélix, par exemple, et bien d’autres. Certains d’entre commençaient la journée par cette exclamation d’horreur, telle une catastrophe annoncée. Le ciel depuis, est resté bien accroché, en France comme ailleurs, heureusement !   Pour ce qui nous concerne, celle d’aujourd’hui, est déjà bien chargée, peu de temps pour déjeuner ! Nous irons chez « Edgard », comme souvent, il est juste à côté. Nous nous connaissons bien, nous l’accompagnons depuis et avant son ouverture, dans ses risques d’entreprises - D.O.- R.C. - et puis il est tellement agréable, toujours accueillant ! -  « Allo Edgard, bonjour, 2 couverts pour 13H00, c’est possible ? » -   « Oui pas de soucis, cela tombe bien j’ai un souci, et faîtes bien attention en rentrant » -   « Ah (!). . . .merci à tout à l’heure » A propos de sacrée journée, en voilà une qui va devenir vraiment très, très, chargée !   Edgard est au bord de la panique, ce n’est pas le ciel qui tombe sur sa tête, le caviste, a livré tôt ce matin, les bouteilles sont pleines et bien rangées, le sol enfin, ne s’est pas effondré, mais en revanche . . . il menace ! ! !  Trois ans qu’il a ouvert son établissement, flambant neuf, du sol au plafond, les 3ères années, toujours les plus difficiles, sont passées, et pas tas trac la tuile, ou plutôt la dalle, c’est le cas de le dire ! Celles qui sont au sol, toutes colorées, sont l’un des éléments de décoration. C’est qu’il y avait mis du cœur et de l’imagination à la déco, Edgar, résultat un endroit sympa et kitch façon «Bistrot grand-mère» et voilà que, à la veille de cette rentrée de septembre, l’exploitation risque de devenir «  impossible » ! ! !   Chez Edgard, le choix est large, la carte, mais pas seulement les salles aussi. Chacune à son cachet, son atmosphère, le sol est recouvert de dalles de couleurs différentes, les éclairages sont bien sûr en harmonie. Ces éclairages étudiés, judicieusement positionnés, ajoutent un éclat supplémentaire aux tons de chacune des dalles, objet du souci. A des degrés divers, les dalles présentent des éclats plus ou moins importants, on imagine aisément les conséquences possibles liées aux imperfections de surface. Le danger est réel, pour le personnel, la clientèle, en cas de chute les conséquences peuvent être nombreuses et la responsabilité d’Edgar en tant que chef d’entreprise engagée vis-à-vis : -  De son personnel -  De sa clientèle ensuite -  Avec à la clef, une possible remise en cause de  l’exploitation de l’établissement. Pertes financières, larges responsabilités vis-à-vis de la personne humaine, personnel ou clientèle, fermeture administrative imposée à terme ?   On comprend le désarroi d’Edgard ! «  Le ciel serait-il en train de lui tomber sur la tête . . . ? »   B.M.S. prend l’affaire en main, sa connaissance du domaine, des règles qui régissent, la construction, la dommage-ouvrage - référence à la Loi Spinetta Loi N° 78-12 du 4 juillet 1978 - va trouver là un champ d’application on ne peut plus concret. L’expert nommé en 1er recours conclut à un dommage dû à un usage normal et survenu au-delà de la période couverte de 2ans ; arguant de plus que la déclaration de sinistre est intervenue au-delà de cette période, 3 ans en l’occurrence.   Que voulez-vous c’est un peu comme « les nids de poule » a-t-on déjà vu la cocotte prévenir un automobiliste que cette petite imperfection du bitume sera finalement « amplifiée » au fur et à mesure des hivers suivants ?    Le raccourci n’est pas du goût du Courtier, au travail : -  Quelque-soit la taille de l’éclat, le danger humain est réel -  En conséquence de prévisibles chutes rendraient impossible l’utilisation de l’immeuble -  S’agissant non pas d’une utilisation anormale des lieux mais bien de l’exercice de l’activité prévue et donc conforme au projet initial -  Ce constat avéré rend donc l’immeuble impropre à sa destination initiale, et en appelle par voie de conséquence à la mise en application de plein droit, de la garantie décennale.   L’approche, la démonstration, technique, réglementaire, l’expertise et le professionnalisme mis en œuvre par BMS, au travers de l’Audit réalisé, ont porté leurs fruits.   L’expert a fait application pleine et entière des conclusions ainsi exposées, résultats : Edgard a vu la prise en charge totale de la réfection du sol, dans le respect des tons initiaux, du déménagement / réaménagement au terme des travaux, du mobilier, et des frais financiers inhérents au paiement des salaires des employés, nonobstant les pertes d’exploitation résultant de la fermeture, consécutive aux travaux.   Il est important de relever quelques notions, sur lesquels l’impasse est faîte la plupart du temps: les échanges entre l’expert et le Cabinet Conseil  ne relèvent ni de la conciliation ni de la médiation, quoi qu’il pourrait en paraître. Elles relèvent effectivement et exclusivement de la prise en compte et de la défense des intérêts qui client, qui a mandaté son Conseil.   Ce sont ces lignes de travail, de responsabilités, d’exercices intellectuels et de connaissances techniques, qui ont permis à Edgard : -  De poursuivre son activité, -  Tranquilliser son personnel -  Et garder la porte grande ouverte à sa clientèle.   Au fait Edgard est aussi ouvert le soir, sur réservation seulement, l’éclairage en soirée prend des allures tout à fait particulières, façon « Bistrot grand-mère » naturellement.   Maryannick et Pascal restent à votre disposition, et vous raconterons si vous le souhaitez, d’autres histoires, qui ont fait de B.M.S., sa réputation mais aussi et surtout sa volonté de vous accompagner !