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La construction et l'Art

Le 05 avril 2016
Notre vision professionnelle sur l'art architectural


L’Art et la Construction !
Deux vieux et authentiques amis...?


                      « Hep taxi ! Bonjour Monsieur, rue de Hanovre s’il vous plaît, au N° 6 »

« Ah Monsieur se rend au Comté »

« Exactement, vous connaissez ? »

« Oh, un tout petit peu, on dit que c’est une longue histoire ! »

« Oui, une longue et belle histoire : »

 « La Rue de Hanovre, à Paris 2ème aujourd’hui, fût ouverte en 1780. Le 6 empiétait sur une partie de la propriété qui s‘élevait au N° 22 ou 24 – on ne sait plus très bien ( !) – de la rue Saint-Augustin, c’est ainsi, que naquit en 1792, par la volonté du Comte de Pons, un lotissement dont l’histoire ne faisait que commencer.

Un peu plus tard, en 1879, le nouveau propriétaire des lieux, Alphonse-Louis-Joseph Andry commande à l’architecte Jean-Jacques Buzelin l’édification d’un autre bâtiment. Andry finira par vendre l’immeuble à la société de « Fabrique de Crayons Hoh-I-Noor L. et C.Hardtmuth : fabrication de crayons et poteries impériales et royales !

L’histoire continua, à la demande de ses nouveaux propriétaires l’architecte Adolphe Bocage édifia un nouvel immeuble dont l’attestation de fin de travaux est datée de mars 1909.

En 1958 cet immeuble devint la propriété de la Société Foncière Lyonnaise. Il sera inscrit en 1977 à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. »

 « Quelle histoire ! Ah Paris et ses histoires ! ! ! Voilà vous êtes arrivés; mais Monsieur, si ce n’est pas indiscret, que venez-vous faire au Comté ? »

 « Je suis courtier en assurance »

 Entrons : le hall d’entrée impressionne. Il est décoré d’une aquarelle de céramiques en grés flammés, d’inspiration marine : algues, pieuvres, coquilles Saint-Jacques, étoile de mer, aux tons marins, verts et ocre. C’est sous l’impulsion d’Adolphe Bocage, qu’Alexandre Bigot, spécialiste des céramiques architecturales représentatives de l’Art nouveau, réalisera cette « fresque » également reconnaissable en façade de l’immeuble. La rampe de l’escalier en fer forgé nous guide vers les étages supérieurs, les vitraux qui longent les marches continuent depuis des lustres, de jouer avec la lumière, les portes palières de chaque étage sont encore ornées de leurs boutons en forme d’abeilles.

On entend dire parfois, « la géographie fait l’histoire » cette histoire-là, s’écrit en « lettre d’Art ».

Des Arts dont les âges et les siècles écoulés ne se comptent plus. Que voulez-vous, quand on aime . . . . Les matériaux utilisés dans ces temps anciens, ont abouti à ces splendeurs, fruits du travail des artisans, des bâtisseurs de l’époque qui ont laissé derrière eux ces « dentelles d’architectures ».

L’assureur dommage, dans la « noblesse » de son travail va devoir « inventer un fil d’Ariane ». Le niveau d’exigence est élevé !

L’assureur disons ici le Conseil va devoir, dans l’hypothèse d’un sinistre, toujours possible, lister, inventorier, imaginer à son tour, non seulement la manière de reproduire, reconstruire, l’ouvrage à l’identique, mais également anticiper le mode « opératoire », déterminer les intervenants sans doute incontournables: Bureaux d’Etudes Spécialisés, Architecte des Monuments Historiques, …

Sans oublier naturellement les coûts associés, s’agissant par exemple des matériaux, ceux de l’époque n’existent plus ( !) des artisans, les métiers d’art qui prévalaient en ces temps-là ont-ils subsisté et si oui, où les trouver ?

A défaut, quelles techniques de construction utiliser ou réinventer ?

 Ceci naturellement avec l’obligation absolue, dictée par le Maître d’ouvrage, de restituer l’ensemble, dans ses tons, ses dessins, ses détails, de sorte que ce bâtiment situé au N° 6 de la rue de Hanovre, dont on reconnaît la façade ART DECO, demeure encore et toujours un ouvrage d’art !

 Dit autrement : quand la Construction et l’Art - cette fois - se rejoignent et se conjuguent !

 Si la géographie fait l’histoire, elle peut parfois « dicter », l’imagination des créateurs contemporains.

S’agissant par exemple, de la réalisation de la Fondation Louis Vuitton, magnifique voilier « ancré » au cœur de l’Ile de France, (!) qui nous invite à monter à bord, pour un autre voyage, au pays de la création.

Les matériaux, acier, bois, verre sont entrelacés, emboités, imbriqués, les uns dans les autres, comme dans une histoire d’amour, « une histoire passionnelle », diraient quelques maîtres d’ouvrage. La complexité du travail d’audit qui incombe au Conseil, ne fait-elle pas appel à l’expérience et, il faut bien le dire à « l’amour du beau » qu’il caresse d’un œil bienveillant ?

 A nouveau la bienveillance et l’expertise seront de mise, lorsque ce même consultant répond à l’appel, dans le cadre du nouveau projet de la Fondation Luma créée en 2004 à Arles dans les Bouches-du-Rhône. Elle donnera naissance à la Fondation LUMA et LUMA Arles en 2014 dont la 1ère pierre est posée en avril de la même année.

Si la Fondation s’appuie sur un groupe de conseillers artistiques parmi les plus reconnus au plan mondial, elle s’adjoindra les compétences des architectes Annabelle Selldorf, et Franck Gehry.

Il s’agit en principal de la réhabilitation d’anciens bâtiments industriels, réhabilitations confiées à Selldorf Architects, l’architecte Franck Gehry a quant à lui, conçu une architecture ambitieuse et innovante, qualifiée d’emblématique.

L’ensemble ayant vocation à favoriser le rayonnement et l’attractivité d’Arles. Ouverture prévue en 2018, patience !

 Dans l’intervalle, B.M.S. Courtage, après avoir mobilisé ses Consultants aura livré son dossier d’audit, en adéquation et conformité avec le cahier des charges imposé.

 Les passants et visiteurs n’auront plus qu’à s’émerveiller des œuvres d’arts offertes à leurs regards, que ce soit à Paris, en Ile de France, ou en région Provence-Alpes Côte d’Azur.

 Comme la bonne étoile veille sur le rayonnement de tel ou tel joyau, B.M.S. Courtage veille à la pérennité des arts et de la construction, à tout le moins de ceux qui lui sont soumis, ou confiés…

 Amélie Janson et Pascal Couvineau restent à votre disposition, et vous raconterons, si vous le souhaitez, d’autres histoires, comme celle de l’Hôtel Arlatan, par exemple !

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